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Carnet dé-couturé en fil rouge (fragments)
par Monique Fedele
(…) au bord du rivage de ma mémoire, comme un crayonnage interrompu (…)
Je t’aperçois d’abord en pointillés comme un trait découpé, (…) tu es là, tu reviens à la vie.
Puis la pluie glisse (…) la vieille troupe ment, trompe l’oeil du renouveau.
On tend à se voir au fond de l’incandescence du marc de café, tournoiements multiples, on a envie de croquer notre vie, pourquoi irions-nous là ?
Il n’y a plus rien même pas le vent, la vie s’écoule, ténue sur un carnet dé-couturé en fil rouge…..frêle essai pour se dire, pointillés subtils, blanc noir, résolution des mots, tout semble caché.