(…) Attendre
La nuit consumée
Au bord d’un minuit rectiligne (…)
Carine Salgas
La nuit est usée, de Muriel Valat-b, chez VOIXéditions, est accompagné d’un texte de Carine Salgas
(…) Attendre
La nuit consumée
Au bord d’un minuit rectiligne (…)
Carine Salgas
La nuit est usée, de Muriel Valat-b, chez VOIXéditions, est accompagné d’un texte de Carine Salgas
Regarder et respirer dans de telles surfaces où tout circule avec à peine quelques références réalistes ou architecturales. Dans une fixité inhérente au dessin tout se déplace et dépayse pour mettre à nu l’évidence de la lumière. A mesure que l’artiste lui lâche la bride, le chant des lignes a lieu.
Nul habillement ou décoration : juste ce qui est nécessaire afin de créer l’esprit de la clarté que les « filets » n’entravent pas mais soulignent. Leur profusion ressource l’épicentre du jour dès la déambulation matinale qu’un tel livre instaure. Il semble avoir une sensation d’avance sur nous. Nous étions endormis : il nous réveille par la fée des secrets qui devient « incicatrice » et instigatrice : bref, le jour est ce qu’il est et ce qu’il devient.
Muriel Valat-b, « La nuit est usée », Voix Editions – Richard Meier, Elne, 2018.
La nuit est usée, de Muriel Valat-b, chez VOIXéditions, est accompagné d’un texte de Carine Salgas :
(…) Une ligne casse les angles
Défaite des chemins tracés
L’aube déroule sa soie
Délie les paupières (…)