
Dans la série Phalènes 2020, l’exploration se fait plus dynamique. Dynamisme de la forme et de la pensée imaginante. Du fait du matériau très léger, sensible au moindre déplacement de l’air, les Phalènes peuvent prendre les formes les plus variées. Elles n’ont plus de forme fixe ; elles deviennent mouvantes, formes ouvertes à l’infini comme notre imagination. Elles vont et viennent entre la constitution et la mobilité.
Avec l’air, le mouvement prime la substance. L’air, élément invisible mais bien réel, matérialise les forces cachées, manifeste le potentiel de transformation.
L’œuvre n’est plus là pour elle-même mais pour rendre visible l’élément air, pour manifester le dynamisme, et éprouver en nous-même l’instabilité comme fondement et condition nécessaire à la vie.
Sources : Gaston Bachelard, l’air et les songes
