
Série grün-ün, 10 pièces en organdi, papier japon, cire, encre, graphite, fil de lin / 2021
Variations sur le Lied de Schubert/Müller Die liebe Farbe (Mein Schatz hat’s Grü-ün so gern) (Cycle die schöne Müllerin)
Couleur aimée, couleur haïe /die liebe Farbe, die böse Farbe, le vert ? le blanc ? Dessus ? Dessous ?
Un vert qui tend vers le blanc ? Un blanc qui tend vers le vert ?
In Grün will ich mich kleiden/Je veux m’habiller de vert, Mein Schatz hat’s Grü-ün so gern/Ma mie aime tant le vert
Les superpositions de différentes couches, organdi et papier ciré, proposent une surface/profondeur, opaque et translucide à la fois.
Dans cet espace trouble, évoquant un verre dépoli, le regard, paradoxalement s’éclaircit. Libéré de toute fixité, ni dans la profondeur, ni dans la surface, suspendu entre les deux, il peut s’élargir.
Sinueuse ou droite, fragile, erratique, tremblée, une ligne d’écriture, un ruban vert /das schöne grüne Band tendu comme un fil rouge, invite au voyage : wo die Hoffnung grünt.



